MÉDÉE
de Max Rouquette
mise en scène de Jean-Louis Martinelli
musique de Ray Lema
création du Théâtre Nanterre-Amandiers
du mardi 7 octobre au dimanche 16 novembre 2003
Théâtre Nanterre-Amandiers - Grande salle
scénographie: Gilles Taschet
lumière: Marie Nicolas
son: Philippe Cachia
costumes Patrick Dutertre
coiffures, maquillages: Françoise Chaumayrac
collaboration artistique: Florence Bosson
Traduction des chœurs en Bambara : Habib Dembele et Odile Sankara
avec
Carnal: Bakary Konate
Salimonde: Léontine Ouedraogo
Créon: Moussa Sanou
Jason: Hamadou Sawadogo
Médée: Félicité Wouassi
choriste: Ténin Dembele
choriste: Adiaratou Diabate
choriste: Haoua Diawara
choriste: Assetou Demba
choriste: Karidia Konate
choriste: Fatimata Kouyate
la mère: Blandine Yaméogo
un musicien: Mamané Thiam
deux enfants: Alex Exantus et Demba Jicke
Le texte Médée est publié aux Éditions Espaces
34.
production : Théâtre Nanterre-Amandiers.
avec le soutien de l’AFAA, Association Française d’Action
Artistique – ministère des Affaires étrangères,
de l’AIF, l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie, et
de la SPEDIDAM, Société de Perception et de Distribution des
Droits des Artistes-Interprètes de la Musique et de la Danse.
avec le soutien du Centre Culturel Français Henri Matisse de Bobo-Dioulasso
et de son directeur Laurent Bardou ainsi que de Traces Théâtre
et de son directeur Moussa Sanou.
tournée :
du 14 au 18 janvier 2004 au Théâtre de la Criée, Marseille
du 22 au 23 janvier 2004 à l’Espace des Arts, Châlons-sur-Saône
du 27 au 28 janvier 2004 à la Scène Nationale Bonlieu, Annecy
le 30 janvier 2004 à Privas
du 03 au 06 février 2004 au Théâtre des Treize Vents,
Montpellier
du 11 au 12 février 2004 au Théâtre national, Toulouse
Magicienne d’origine royale, Médée est d’abord
celle qui, par amour, accepte de tout quitter. Elle trahit les siens en aidant
Jason à s’emparer de la Toison d’Or, puis s’enfuit
avec lui. Ensemble, ils ont deux fils. Mais un jour, l’ambitieux Jason,
oubliant ses serments et ce qu’il doit à Médée,
décide d’épouser Creüse, la fille du roi Créon.
Femme bafouée, extrême dans son désir de vengeance comme
elle l’a été par amour, Médée ira jusqu’au
bout, jusqu’au pire, jusqu’à l’impensable pour punir
le parjure.
En 2001, lors d’un voyage au Burkina Faso, Jean-Louis Martinelli, saisi
par l’évidente dimension tragique de l’Afrique, conçoit
l’idée d’aborder le texte de Max Rouquette, lumineusement
inspiré de la Médée d’Euripide. Sur cette terre,
magie, superstition et sacré font bon ménage avec le quotidien.
Par ailleurs, les démocraties balbutiantes, la brutalité des
guerres ethniques, les frontières fragiles donnent une violente résonance
à cette tragédie de l’appartenance et de l’exil.
Dans ce paysage africain aux allures antiques, Médée attend
le retour de Jason. Aux cris et aux exhortations de la fille du soleil répondent
les chants composés par Ray Lema pour le chœur des femmes Bambaras.
C’est là que le vaillant argonaute apprendra à la mère
de ses enfants qu’il lui préfère le pouvoir et l’argent.
Alors, Médée, l’exilée trahie, deviendra l’héroïne
trop humaine d’un crime passionnel.
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